Celle qui dit qu’elle a perdu son nom est une fable onirique et sur- réaliste dans laquelle, nous suivons les pas d’un personnage qui dit avoir perdu son nom. La pièce fait évoluer le spectateur entre son intériorité et le monde qui défile, au dehors.
Ici, le personnage principal n’est jamais représenté. La perte du nom est signifiée par l’absence même du corps. Ainsi, nous remontons le temps, empruntant le chemin d’une journée à la temporalité inversée. A travers ses yeux, le monde nous parvient: la ville autour d’elle et son fourmille- ment, se mêle à son imaginaire. A travers ses yeux, poussent alors des forêts dans lesquelles elle invoque divers personnages pour tenter de trouver des réponses.
Sa poétique s’exprime à travers des formes artistiques variées - Alter- nance de dessins, de collages, d’images photographiques, de marion- nettes, de matières et de jeux d’ombres.
Ainsi, l’histoire se déploie à vue d’œil. Elle se fabrique, en direct, sous le regard du spectateur; s’écoute, se distord, s’invente et se déforme, sous le geste de deux personnes au plateau.

L'espace du spectacle de « Celle qui dit qu’elle a perdu son nom » ressemble autant à une cabane contre laquelle le vent aurait trop soufflé, qu’au squelette d'une baleine biscornue qui nous aurait proposé un abri. Les visiteurs entrent dans ce monde en mouvement, y prennent place. Au-dessus de leurs têtes, des arches tordues s'enchaînent, se rétrécissant légèrement. Un pêcheur sans visage s'articule derrière eux. Une forêt pousse tout à coup et une ville se réveille lentement. Au-delà des fenêtres, des personnages apparaissent puis s’effacent.
Youri et Malo à la régie
Youri et Malo à la régie

Structure scénographique du spectacle

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